Le Grimoire de Lasta
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 BAT - Un mort en surcis

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Canope
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MessageSujet: BAT - Un mort en surcis   BAT - Un mort en surcis Icon_minitime1Mar 4 Mai - 17:36

Note de l'auteur :
La série de texte qui suit est issus d'anciens textes que j'ai souhaité remettre au goût du jour et compléter. Ils se basent, en grande partie sur une histoire inventée au file de l'eau 'In Game' et par grimoire interposé, avec l'aide de mes anciens camarades de jeu de la Confrérie des Temps Anciens.

Merci à eux pour les moments magiques qu'ils m'ont fait vivre...
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MessageSujet: Prologue :   BAT - Un mort en surcis Icon_minitime1Mar 4 Mai - 17:37

Prologue :
Alors que le monde des douze prenait forme, l'un de ses parrains, le révéré Xélor, dans son incommensurable bonté (loué soit-il), créa la grande horloge pour distribuer le temps de façon équitable pour chaque être vivant sur cette terre. Cette ressource infiniment précieuse fut mise à la disposition de tout à chacun, sans discrimination de classe, race ou religion.

Grâce à cette invention, le monde trouva un équilibre et prospéra dans un age d'Or sans précédant. Jusqu'au jour ou le bandit notoirement notoire, connu sous le nom du démoniaque Rushu, endommagea irrémédiablement l'artefact par jalousie.

De ce triste jour, une imperfection fut découverte dans les engrenages de l'horloge pour laquelle Xélor, lui même ne pu rien faire. Aussi, afin d'éviter l'implosion de la machine et de jeter le monde dans le chaos, Xélor fonda une organisation secrète charger de réguler le temps et de punir toute personne qui en entraverait la marche.

Cette milice, au service de la grande horloge, fut baptisée 'Bureau des Affaires Temporelles' ou BAT, pour les intimes. Elle est fidèlement servit par des disciples xéloriens, rigoureusement triés sur le volet par Xélor lui même et se donnent entre eux, le nom de Bat's Mans. Ces hommes, et femmes, de l'ombres travaillent sans relâche afin que le publique ne sache jamais que l’horloge de Xélor a des ratées passagères. C’est non seulement une question de fierté, pour eux. Mais également, une priorité absolu, afin d’éviter toute panique qu’engendrerait la diffusion de cette information. En effet, les gens apprenant que le temps, qui leur était compté, leur était mal comptabilisé, se précipiteraient pour ‘prendre son temps’ au même instant, provoquant un déficit et amenant une banqueroute temporelle.

Les Bat's Mans s'appuient, pour remplir leur mission, sur le Code Temporelle Civile Xélorien, un énorme grimoire contenant les lois qui régissent le temps. D'ailleurs, il existe un exemplaire incomplet à la bibliothèque d'Amakna, dans lequel peut être lu ceci :

... Néanmoins, ce temps reste la propriété exclusive du divin Xélor.

Il est donc formellement interdit de vendre, d’acheter, de louer ou de pratiquer un quelconque commerce avec le temps sans l’autorisation express de Xélor, lui même.

Le temps, ainsi distribué, n’est ni repris, ni échangé. Il doit être utilisé en l’état et restitué après usage sans aucune dégradation. Il sera à la charge du contrevenant de réparer tout dommage que le temps aura pu subir par ses actes...


Plus loin, dans cet ouvrage, on peut y lire une série de crimes traités par les Bat's Mans :

...Quand bien même un individu n’ai rien d’autre à faire, il lui est interdit de ‘tuer le temps’.

Qu’il soit un savant fou ou pas, qu’il soit un diplomate hors paire ou même un grand héros, il est interdit de ‘marquer son temps’ ou d’être en avance sur son temps’.

Les individus maladroits ou qui aiment la facilité, sont averti qu’il est interdit de ‘perdre son temps’ ou de ‘gagner du temps’. Ce temps devra être restitué à la seconde près à Xélor ou l’un de ses agents de recouvrement. Dans la mesure ou le ‘temps lui est compté’, chaque individu devra utiliser le ‘temps qui lui est imparti’ de façon mesurée et appropriée.

Contrairement à ce que pense le commun des mortels, le temps n’est pas infini. Aussi est-il demandé à ses utilisateurs de ne pas ‘gaspiller leur temps’. Ceci ne constitue pas un crime à proprement parlé, mais est considéré comme anti-civique.

Le temps doit s’écouler régulièrement et de façon homogène. Il ne doit en aucune façon être entravé dans sa marche. Seul des agents assermentés sont autorisé dans le cadre d’une maintenance à ‘marquer un temps d’arrêt’ ou de ‘rattraper le temps perdu’.

Afin de prévenir une banqueroute temporelle, il est demandé aux individus de faire preuve de civisme et de ne pas ‘prendre leur temps’ tous, en même temps. Dans ce but, une carte géographique divisant l’espace en trois zones temporelles a été mise en place. Les Zones A, B et C définissant, ainsi, les individus autorisés à ‘laisser filer le temps’.

Les ‘réductions’ et les ‘aménagements de temps de travail’ sont proscrits. Dans la mesure ou ‘le temps c’est de l’argent’, chaque individu doit utilisé celui qui lui a été affecté. Quand bien même cela soit pour un malhonnête travail de mule de soin. Les employeurs sont également avertis qu’il est de la même façon interdit de forcer ses employés à faire des ‘heures supplémentaires’.

Les nostalgiques et les adeptes du ‘c’était mieux avant’, ne seront autorisé qu’a garder des souvenirs des ‘temps passés’. Le ‘bon vieux temps’ est archivé avec soin dans la grande horloge cosmique. Les archives sont librement accessible au publique dans le temple de Xélor de 8h à 17h, du lundi au vendredi et en excluant les jours férié...
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MessageSujet: Une nouvelle mission commence :   BAT - Un mort en surcis Icon_minitime1Mer 5 Mai - 9:32

Une nouvelle mission commence :
Monsieur Sept faisait les cent pas depuis une dizaine de minute dans l’antichambre du bureau de l’archidiacre de Xélor. Il revenait tout juste de mission et avait espéré que Xélor lui octroi quelque peu de son précieux temps pour lui permettre de partir en vacances.

Il faut dire que sa précédente affaire avait été fortement mouvementée. Mais tout avait bien fini pour lui, puisque la bande de voyou qui tuait le temps en lapidant de pauvre osamodas, par pure désœuvrement, avait été arrêté et mis en prison. Ces malfrats risquaient gros. Non pas pour avoir lapidé un osamodas. A près tout, des centaines d’osamodas recevaient des pierres chaque jour. Ce qui était condamnable, en revanche, c’était de tué le temps.

Une porte s’ouvrit pour laisser passer un Xélor revêtu du costume noir règlementaire du BAT.

« Ah ! Monsieur Sept… Quel plaisir de vous revoir en un seul morceau. J’ai entendu dire que les cailloux avaient volé bas hier… »

Le Xélor attendait calmement avec un sourire aux lèvres et la main tendue en avant, que Monsieur Sept vienne le rejoindre.

« Effectivement Monsieur Un... »

« Allons pas de chichi entre nous, appelez moi Monsieur, cela suffira. »

Une fois entré dans le bureau, Monsieur Un ferma la porte et désigna un siège, de la main.

« Installez vous, Monsieur Sept. Vous voulez un verre de bourbon ? »

Monsieur Sept pris place dans l’inconfortable fauteuil que lui proposait son patron. Une fois de plus, il ne pu s’empêcher de penser qu’un tel fauteuil n’était pas un hasard. A chaque fois qu’il s’assaillait dedans il avait le sentiment de se trouver ligoté sur le chevalet d’un bourreau.

« Non, merci Monsieur. Jamais pendant le service. »

Monsieur Un fit le tour du bureau, s’assit et croisa les mains par-dessus les piles de dossiers qui jonchaient le meuble.

« Bien ! Venons-en à l’affaire que je souhaite vous confier. Un livre de la bibliothèque du Maître Corbac à été ressemant dérobé. Ce livre contenait des rituels de résurrection... »

Tentant sans succès de trouver une position confortable, Monsieur Sept, qui était pressé d’en finir avec ce rendez-vous, coupa la parole à Monsieur Un.

« Il n’y a rien de condamnable en soit, non ? Ce n’est pas comme si Bonta et Brakmar ne formaient pas des prêtres depuis des décennies afin de relever des héros morts sur les champs de bataille. »

« Vous avez raison, Monsieur Sept. La résurrection est tolérée dans la mesure où les prêtres ne peuvent réincarner que des âmes qui non pas fini le temps que leur a octroyé Xélor. En revanche, les rituels décrits dans l’ouvrage volé permettent de réincarner les âmes dont le temps est révolu. »

Monsieur Sept interrompant ses gesticulations, fit mine de se concentrer.

« Oh ! Oui, je comprends, Monsieur. Je vois où vous voulez en venir. Chapitre dix, paragraphe trois du Code Temporel Civile Xélorien : Détournement de temps imparti, faux et usage de faux. »

« voilà ! Vous y êtes. Le fait est que récemment, nos agents chargés de surveiller les Hôtels de Ventes m’ont rapportés l’achat de ressource servant à l’un de ses rituels par une personne portant un blason au couleur de la Confrérie des Temps Anciens. »

« Oh ! Avec un nom pareil, ce sont soit des nostalgiques, soit des anarchiques. »

Monsieur Un se leva de son bureau, signe que l'entrevue touchait à son terme.

« Tout juste, Monsieur Sept. Et c’est la que Madame Huit et vous, faites votre entrée dans cette affaire. Mes hommes ont perdu la trace de la personne qui était à l’Hôtel de Vente. Aussi, votre mission est d’aller dans l’enceinte du château d’Allister ou cette guilde à élu domicile et de tirer l’affaire au clair. »

Trop heureux de quitter cet engin de torture, Monsieur Sept suivit son patron vers la porte.

« Ho ! Madame Huit fait parti de la mission ? »

Les deux xélor échangèrent une dernière poignée de main, avant que Monsieur Un ne fasse mine d’ouvrir la porte.

« Oui, Monsieur Sept. D’ailleurs, je pense que c’est elle que j’entends dans le couloir. Allez donc la retrouver et mettez la au parfum. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous recevoir plus longtemps. Mais j’ai rendez vous avec l’archidiacre de Iop pour notre partie d’échec hebdomadaire. »

Monsieur Sept quitta le bureau.

« Bien, Monsieur. Ce sera un plaisir de faire équipe avec Madame Huit, Monsieur.»

« Bonne chance, Monsieur Sept. »
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MessageSujet: Nous avons les moyens de vous faire parler :   BAT - Un mort en surcis Icon_minitime1Lun 10 Mai - 21:01

Nous avons les moyens de vous faire parler :
Les rues du château d'Alister bourdonnaient d'activité industrieuse. Les dragodindes piaillaient dans leurs enclos. Les vendeurs à la sauvette jouaient à cache-cache avec la milice. Les commerçants hurlaient leurs boniments sur des passants suffisamment sourds pour endurer un tel traitement. Partout, les gens s'affairaient, bien à l'abri derrière les murs fortifiés. Partout, ou presque...

Hinata Hyuuga, une gentille sramette, rêvassait devant une gigantesque maison portant le blason de la Confrérie des Temps Anciens. Vous allez me dire qu'un sram n'est jamais gentil et qu'ils sont généralement trop occupés à avoir les mains dans les poches des autres pour prendre le temps de flâner en mettant leurs mains dans leurs propres poches. Pourtant, cette sramette était gentille, au grand dam de ses parents d'ailleurs. Ceux-ci n'avaient pourtant pas lésiné sur son éducations et lui avaient offert des études dans les plus prestigieuses écoles. Mais que ce soit à l'école des coups tordus, l'école des coups de trafalgar ou l'école des coups de Jarnac, elle avait toujours été renvoyée. Même à l'école des coups de mains, la plus laxiste des écoles sramesque, ils l'avaient jugés trop gentille pour faire d'elle une vrai sramette digne de ce nom. S'en était suivit une longue période de fuite en avant et de recherche de soit même. Jusqu'au jour ou elle fut recueillie par la confrérie. Elle y trouva l'amitié, la tolérance et, surtout, l'amour.

Cette jeune fille était, pour l'heure, plongée dans ses réflexions et ses noires pensées. Il faut dire que les derniers jours avaient été éprouvants.

Elle se revoyait quelques jours plus tôt, le jour ou Razetsu était venu la trouver, ici même, devant la demeure. Il avait le regard mélancolique, mais cela ne l'avait pas troublée. Le pandawa avait l'habitude d'avoir l'alcool triste. Elle avait, donc, préféré mettre son état sur le compte d'une mauvaise cuite. Mais elle avait vite déchanté...

« Divine Wind est morte... » avait dit le sombre jeune homme, les larmes aux yeux. Ainsi, l'Amour de sa vie, n'était plus... Cette douloureuse pensée la ramena au présent.

Elle sursauta en découvrant, devant elle, deux xélors vêtu de noir et aux regards inquisiteurs.

« Mademoiselle Hyuuga ? Nous somme du BAT ! » fit le xélor de droite, en montrant son badge en forme de sablier.

Hinata leur fit son plus beau sourire.

« 'lu ! Vous êtes qui ? »

Le xélor croisa les bras, après avoir rangé son badge.

« Ce n'est pas à vous de poser les question, ici. Vous n'imaginez pas dans quels ennuis vous vous trouvez, Mademoiselle. »

La sramette afficha une moue dubitative.

« Heu... »

« BIZZZT ! BIZZZT ! »

La collègue du xélor brandi un étrange appareil et l'agita devant le nez d'Hinata.

« Mon analyseur de champ corporel anthropomorphique à large bande modèle acoustique SX me dit que vous mentez ! »

La jeune fille , de plus en plus mal à l'aise, répondit.

« Mais, j'ai juste dit 'heu'... Comment peut-on mentir en disant ça ? »

« BIZZZT ! BIZZZT ! » fit la boite.

La xélorette de gauche regarda amoureusement l'engin de haute technologie, dernier modèle issus d'une longue série de détecteur de mensonge et dont le nom 'SX' pour Super eXtra, annonçait la couleur.

« Voyez-vous, Mademoiselle Hyuuga ? Cet appareil analyse les champs morphiques qu'émet un individu lambda pour le comparer à un profil calibré sur chacun des adeptes des douze dieux. Ce dispositif de détection de déphasage de la réalité quantique, couplé à un découpleur inversé de fréquence vocale, nous permet de déterminer quand les paroles d'un suspect ne sont pas en phase avec la vérité. »

Le xélor de droite afficha un air septique.

« Cela dit, Madame Huit, Mademoiselle Hyuuga n'a pas tord en disant que ce n'était juste qu'un 'heu'... Vous êtes sûr de ne pas vous tromper ? »

Madame Huit lança un regard noir à son collègue.

« Impossible, Monsieur Sept ! L'appareil est réglé sur le profil du sramet à moins que cette personne ne soit une gentille sramette... »

Le xélor interrompit sa collègue, pressé d'en revenir à l'objectif principal de leur mission.

« Vous avez raison, Madame Huit. C'est impossible ! La seule explication, c'est que l'appareil est en panne. Rangez votre joujou, nous allons revenir aux bonnes vieilles méthodes d'interrogatoire...
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MessageSujet: Le temple de Rushu :   BAT - Un mort en surcis Icon_minitime1Mar 25 Mai - 11:26

Le temple de Rushu :

Monsieur Sept tenait dans sa main un spectrographe double barillet à champs croisé qui poussait un gémissement aigu sous l’effort qu’il fournissait. A vrai dire, le son était aussi désagréable que celui que pousse un garçon lorsqu’on le tape la ou ça faisait vraiment mal. L’appareil était au bord de la rupture, à tel point que ces champs croisés avaient arrêté de se croiser depuis 10 secondes déjà.

A ses cotés, Madame Huit avait mis ses mains en porte-voix pour crier.

« NZZS SZZZZS AZ BZN EZZZZZT, MZZZZZZR SZZT. »

Monsieur Sept coupa l’appareil qui souffla de soulagement en retournant à son confortable mode veille. Il n’était pas le seul à souffler. Les deux BAT’s Mans semblaient s’extasier devant le silence revenu. Après quelques décompressions de tympan en se pinçant le nez, quelques massages des tempes et quelques doigts dans les conduits auditifs, Madame Huit tenta, à nouveau, de parler à son collègue.

« NOUS SOMMES… »

Monsieur Huit fit un geste sec et sans appel pour inviter à sa coéquipière de ne plus polluer les fréquences situées entre 30 et 50 décibels.

« Inutile de crier madame Huit. Je ne suis pas sourd. Enfin pour le moment si. Mais nous avons une formation de lecture sur les lèvres, je vous rappel. »

Madame Huit repris sur un ton plus faible en grimaçant sous l’effort de l’ar-ti-cu-la-tion parfaite qu’elle tentait d’imposer à sa bouche.

« ExCuSez Moi, MonSieur Sept. Je DiSais Que Nous Sommes Au Bon EnDroit. »

Monsieur Sept tapotait le cadrant du spectrographe afin de débloquer l’aiguille qui avait sauté par-dessus la zone maximal de mesure et ajouta à l’attention de sa partenaire.

« Exactement Madame Huit. Le spectrographe est formel, il y a des résidus de rituel magique datant de moins de soixante douze heures ici. »

La BAT’s woman, au nom d’une célèbre boule de billards au cul bordé de nouille (Quoi qu’il est difficile de trouver le derrière d’une boule), se trouvait elle aussi chanceuse d’avoir trouver du premier coup ce temple de Rushu au fin fond des landes de Sidimote.

Elle se retourna vers l’entrée et invita une colonne d’anonymes agents masqué d’un linge blanc en guise filtre à particule et qui dénotait sur leur costume noir, à entrer faire leur boulot. 

« Messieurs du bureau d’Alchimicolégale, la salle est à vous. N’oubliez pas de faire un prélèvement de l’éthère ambiant. Nous devons savoir rapidement quel rituel a été effectué ici. »

Les agents de terrain du bureau des affaires Alchimicolégale se mirent à bourdonner d’activité dans la salle, telles des abeilles dans leur ruche.

Madame Huit laissa travailler son équipe et en profita pour rassembler les premières pièces du puzzle de l’enquête.

« Notre interrogatoire de Madame Hyuuga aura été finalement très intéressante, n’est ce pas Monsieur Sept ? »

« En effet, madame Huit. Je me félicite d’avoir vu le familier venant des élevages personnel du Maitre Corbac. Grâce à cela, nous avons obtenu la confirmation que cette personne y est allée ressemant. »

Madame Huit ajouta avec un sourire qui aurai fait pâlir de jalousie un requin…

« Et nous avons la liste des personnes qui l’ont accompagnée. »

Sortant son petit calepin pour relire ses notes, le BAT’s man huitième du nom repris…

« A part ça, que pensez-vous de sa peine en nous annonçant la mort ressente de Madame Wind lors d’un combat contre un démon du nom de Nekomata, ici même ? »

« Il ne fait aucun doute, qu’elle était sincère, Monsieur Sept. Ce qui rend plus troublant l’apparition de cette même Madame Wind, à peine 10 minutes plus tard. »

Les agents de terrain avaient tracé des traits à la craie un peu partout pour délimiter des zones. En dehors de ces zones, de grande valise ouverte traînait un peu partout. Madame Huit était d’ailleurs en train d’admirer le splendide appareille de mesure tomique à lentille trioculaire qui trônait dans sa mallette de transport.

« N’avez-vous pas trouvé cette jeune fille mal en point et avec le teint trop pale, Monsieur Sept ? »

Monsieur Sept suçotait son crayon en réfléchissant.

« Vous avez raison madame Huit. Un teint pale comme celui la et un corps dans cette état la, ne se voient généralement que sur des cadavres ou des Sram. Mais c’est une première pour une Cra. »

Madame Huit se désintéressa du contenu de la mallette pour faire face à son collègue. Elle semblait préoccupée.

« En tout cas, une chose me laisse perplexe, Monsieur Sept… »

« Quoi donc, madame Huit ? »

« L’arrivée massive des membre de la confrérie des Temps Anciens, venu la dans l’unique but de soutenir leur ‘amie’ par des méthodes que je qualifierais de tentative d’intimidation à l’encontre d’agent gouvernementaux dans l’exercice de leur fonction, me laisse à penser que nous avons peut-être affaire à toute une organisation criminel vouée à la fraude temporelle. »

Les deux agents sortirent prendre l’aire en attendant que le travail soit accompli.

« C’est intéressant Madame Huit. Je pense que nous devrions éplucher soigneusement la vie de ses gens. »
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MessageSujet: Re: BAT - Un mort en surcis   BAT - Un mort en surcis Icon_minitime1

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