Qui est Bibliotheque ?!

Au coeur de la sombre cité, j’étais assis à coté d’une coulée de lave en fusion, je regardais devant moi et c’est une étrange statue que j’aperçus. Je baissais la tête et plongea mon regard sur la tablette ouverte qui était posée sur mes jambes. Une plume à la main. Je m’apprêtais à écrire mon histoire.

Aussi loin que mes souvenirs me reviennent… Ce jour là, il faisait beau. Un doux soleil. J’étais dans une cour avec d’autres enfants de mon âge. C’était un grand bâtiment en brique, une sorte d’accueil pour jeune. J’appris bien plus tard que cet endroit où je me trouvais était bel et un bien un orphelinat.

Un jour, un vieux monsieur est arrivé et je suis parti habité avec lui. J’étais vraiment tout petit et je ne comprenais pas vraiment tout ce qu’il se passait autour de moi. C’était un barbu qui buvait beaucoup… Mais il avait très bonne réputation. Une phrase qu’il disait souvent aux gens qu’ils croisaient : « Quand la chope est pleine, il faut l’a vidé pour mieux l’a remplir. »
A part boire, ce vieux barbu s’occupait de réparations. Il réparait des meubles et les revendait, c’était son petit gagne-pain. Maitre bricoleur dans l’âme, il ne ratait jamais sa cible avec son marteau, même sous l’emprise de la boisson. Et aussi étrange que cela puisse paraître, il était plus productif quand il avait bu. Il vivait seul, sa femme était morte dans un accident peu de temps avant que j’aille vivre avec lui. Il ne m’a jamais réellement expliqué ce qu’il s’était produit à ce propos. Les habitants l’appelaient Ikea. Il n’avait pas d’enfants et n’étant pas capable de supporter la solitude, il décida d’adopter des jeunes. Je fus le premier. La plupart des orphelins n’avaient pas de prénoms alors le futur tuteur en choisissait un.

On pourrait croire que je me nomme Bibliotheque parce que c’est ainsi qu’il voulait m’appeler mais pas du tout. Quand Ikea m’a adopté, je me nommais déjà ainsi.
D’après ce que l’on m’a déjà conté, j’ai été abandonné devant la bibliothèque d’Amakna… n’allez pas me demander pourquoi, je n’en connais moi-même pas la raison. Un vagabond est donc passé par là et m’a trouvé sur les marches de la bibliotheque, seul. Il m’a alors déposé à l’orphelinat en racontant cela. On m’a donc nommé ainsi...